Comment parler d’IG bas sans passer pour un “donneur de leçon” ?
Avec l’envie de partager ce qui nous fait du bien, on a parfois le réflexe d’en dire un peu trop, un peu vite. Surtout quand il s’agit d’un sujet comme l’index glycémique, encore méconnu du grand public. Mais entre envie de sensibiliser et maladresse perçue, la frontière est parfois mince. Alors, comment faire passer le message sans braquer son entourage ?
Susciter la curiosité, plutôt que la confrontation
Le premier réflexe, c’est d’éviter d’arriver avec des affirmations tranchées ou des phrases toutes faites. Plutôt que de dire “ce que tu manges est trop sucré”, mieux vaut partager son expérience : “J’ai découvert un truc qui m’a aidé à me sentir plus stable dans la journée, tu veux que je t’en parle ?”. L’idée, c’est d’ouvrir une porte, pas d’imposer une vérité.
Parler depuis soi, pas au nom des autres
Ce qui fonctionne, c’est de raconter son propre chemin. Pourquoi on s’est intéressé à l’IG, ce que ça a changé dans notre quotidien, comment on a appris à écouter notre corps. En parlant de soi, on laisse à l’autre la liberté de s’y intéresser… ou pas. Et on évite l’écueil du discours moralisateur, qui a vite fait de faire lever les yeux au ciel.
Mettre en avant le plaisir, pas la restriction
Parler d’IG bas ne doit pas rimer avec austérité. Si on commence à lister tout ce qu’il ne faut plus manger, on perd l’attention de notre interlocuteur. Mais si on parle de ce gâteau moelleux à la farine d’épeautre, ou de ce brunch hyper gourmand mais sans sucre raffiné, on attise la curiosité. L’angle du plaisir reste le meilleur ambassadeur.
Enfin, il faut se rappeler que chacun avance à son rythme. Ce qui nous semble évident aujourd’hui ne l’était peut-être pas il y a un an. Parler d’IG bas, c’est aussi accepter que ce ne soit pas reçu tout de suite, ou pas du tout. Et que ce n’est pas grave. On sème une graine, le reste ne nous appartient plus.