L’IG bas en 5 idées reçues (et pourquoi elles sont fausses)

Manger à index glycémique bas, c’est tendance – mais c’est surtout efficace pour stabiliser l’énergie, éviter les fringales et prendre soin de sa santé. Problème : on entend souvent tout et son contraire à ce sujet. Voici cinq idées reçues fréquentes… et pourquoi elles ne tiennent pas la route.
- “L’IG bas, c’est un régime pour perdre du poids”
Faux. L’alimentation à IG bas n’a pas été conçue pour faire maigrir, mais pour éviter les pics de glycémie. Elle a d’abord été développée pour les personnes diabétiques. Évidemment, en limitant les fringales et en favorisant une énergie plus stable, elle peut aider à mieux gérer son poids. Mais son objectif premier reste le bien-être métabolique, pas la minceur à tout prix. - “Il faut supprimer tous les glucides”
Erreur classique. L’IG bas ne consiste pas à éliminer les glucides, mais à mieux les choisir. Pas question de dire adieu aux pâtes ou au riz, mais on les préfère complets, al dente, et accompagnés de légumes et de protéines. Le corps a besoin de glucides pour fonctionner, surtout le cerveau. Ce qu’on cherche à éviter, ce sont les sucres rapides qui provoquent des pics d’insuline. - “Si c’est bio ou fait maison, c’est forcément à IG bas”
Pas forcément. Un cookie maison à la farine blanche et au sucre complet reste un aliment à IG élevé. Idem pour certaines galettes de riz ou céréales bio soufflées. Le mode de fabrication, la cuisson, la maturité des aliments jouent un rôle dans l’index glycémique. On peut manger sain, maison, bio… tout en surveillant l’IG pour éviter les mauvaises surprises. - “Les fruits, c’est trop sucré, il faut les éviter”
C’est inexact. Tous les fruits ne se valent pas en termes d’IG, mais la plupart sont intéressants, notamment s’ils sont consommés entiers (avec leurs fibres). Une pomme croquée à pleines dents a un IG bien plus bas qu’un verre de jus. Il ne s’agit pas de bannir les fruits, mais de les consommer intelligemment, entiers, à maturité raisonnable et en quantité adaptée. - “Manger à IG bas, c’est compliqué au quotidien”
Pas du tout. Une fois les bons réflexes pris, cela devient une habitude. Remplacer le pain blanc par du pain intégral au levain, cuire ses féculents al dente, démarrer ses repas par des légumes, ajouter une source de gras ou de protéines… Rien d’exotique. C’est même souvent plus simple que prévu, et bien plus rassasiant qu’une alimentation à base de produits ultra-transformés.
L’IG bas n’est ni une mode, ni un régime miracle. C’est une manière de manger plus stable, plus durable, plus douce pour le corps. Derrière les fausses croyances, il y a surtout une logique simple : mieux connaître les aliments, écouter son corps, et faire des choix plus conscients. Et comme souvent en nutrition, ce sont les petits changements durables qui font les plus grands effets.
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